Ce qui suit vise la toupie mais les réglages de l'entraîneur restent sensiblement identiques quelque soit l'opération utilisée. Le commutateur permet la mise en marche avant ou arrière et la rotation du moteur autorise le pincement de la pièce de bois contre le guide. Puis l'ajustement de hauteur maintient le bois contre la table.

Fondé sur ma propre expérience, ajuster l'axe du pivot moteur bien à l'équerre de la table facilite considérablement les autres réglages et ne requiert qu'un morceau de bois droit et un mètre ou encore un niveau à bulle si vous souhaitez effectuer cette opération sans mesurer.

De la même façon passer quelques minutes à ajuster le parallélisme entre les roues et la table permet un gain de temps appréciable lors de la mise en place. A propos, notez que le parallélisme dépend directement du précédent réglage d'équerrage.

A partir de là, on fait simplement tourner l'entraîneur autour de la colonne verticale et on règle le bras horizontal afin que l'axe de l'arbre de toupie divise par deux la distance entre les deux premières roues.

Puis on ajuste le parallélisme pour que les roues tendent à légèrement pousser la pièce de bois contre la joue de sortie. En d'autres termes la roue arrière est un peu plus proche du guide que la roue avant.

La manière la plus rapide que j'ai trouvé de régler la hauteur est d'abaisser les roues jusqu'à ce qu'elles affleurent le dessus de la pièce de bois puis tourner la manivelle d'un tour et demi supplémentaire. Une rotation complète du volant correspond à 2.5 mm.

Finalement remplacer deux jeux de deux pignons qui peuvent être inversés de haut en bas permet de modifier la vitesse d'amenage, c'est à dire quatre vitesses : 4, 8, 10 et 19 mètres par minute.