Préambule : Je ne souhaite pas donner une liste supplémentaire de ce que devrait connaître un amateur qui travaille le bois afin de préserver sa sécurité. Tout le monde a la possibilité d'utiliser un moteur de recherche avec les mots clé "bois sécurité" ou "Woodworking safety". Encore que tous ces articles s'adressent aux autres et j'aurais aimé découvrir quelqu'un écrivant : "Pour ma propre sécurité, j'essaie de ...". En d'autres termes et à propos de sécurité, beaucoup trop de gens véhiculent des lieux communs sans se poser de questions. J'évite ce genre de discussion qui aboutit sur rien la plupart du temps. Par contre je m'implique dans tout sujet qui tend à expliquer pourquoi quelque chose serait dangereux et tente d'apporter une solution. L'état d'esprit diffère et requiert une argumentation du point de vue énoncé. Rien est bon, rien est mauvais mais toujours rester ouvert. WhyDi

Je protégeais mes doigts avec cette cape de scie suspendue depuis longtemps bien que je savais que cet appareil n'était pas assez sécurisé. Après une mûre réflexion j'ai pris la seule décision raisonnable : je devais supprimer ce protecteur et en concevoir un plus efficace. Pour se conformer aux règles connues je devais élaborer un accessoire qui éviterait les accidents quel que soit l'angle de coupe. Ce qui signifie que j'aurais dû réaliser une cape pour couper à quatre-vingt dix degrés et une seconde adaptée aux coupes avec lame inclinée. Bien évidemment j'aurais pu remplacer ces deux dernières par une large cape suspendue mais ce dispositif convient uniquement aux machines à opération unique. Les combinées nécessitent des adaptations particulières. La cape doit être mise en place et rangée facilement mais aussi ne jamais gêner le travail avec les toupie, dégauchisseuse aussi bien que les rabot et mortaiseuse. L'unique manière d'apporter une solution à cette première question fut de revenir au mécanisme d'origine où le couteau diviseur supportait la cape de scie. L'obstacle à surmonter était de découvrir un moyen acceptable qui permettrait l'enlèvement rapide de la cape mais aussi de faire des coupes non débouchantes, le tout avec une aspiration efficace.

Ayant précédemment modifié le carter de lame en fonte d'aluminium, je savais qu'il se terminait par un épais plat accueillant le support du couteau diviseur. Il fallait donc commencer içi et si je parvenais à une modification satisfaisante, je pourrais continuer.

Les couteaux diviseur à deux positions peuvent être rapidement abaissés et élevés, sans outil. il sont conçus pour ne jamais entrer en contact avec les dents de la lame, pendant les opérations courantes de sciage tout du moins.

Voiçi la cape de scie qui demande uniquement trois quarts de tour de la manette indexable pour passer du couteau diviseur à son support boulonné sur le dessus du guide parallèle. Finalement le tuyau de raccord du bras rotatif se connecte sur la sortie de la cape en quelques secondes (première image au dessus). L'évacuation des poussières par la cape de scie compte beaucoup mais pas en permanence. Empiriquement j'utilise toujours l'aspiration par le carter de lame (second dessin au dessus) mais celle de la cape n'est pas absolument nécessaire pour couper seulement quelques morceaux, ce qui représente quatre-vint pour cent de mon temps passé à scier.